Nom: Thu Vanhel
Prénom: Zir
Age: 20 ans
Sexe: Masculin
•Fan de:
The Beatles (surtout à partir de Rubber Soul) ; Cream ; The Jimi Hendrix Experience ; The Doors ; Iron Buterfly ; Jefferson Airplane ; Janis Joplin
Instrument(s): Chant, Accordéon, Guitare, Sitar, Hang Drum, thérémine... toujours à la recherche de sons de plus en plus délirants
Physique (3 lignes minimums):
Zir Thu Vanhel ne se pose pas vraiment de question sur son physique; sa silhouette voutée contrebalance sa taille légèrement supérieure à la moyenne, le tout le rendant petit pour des gens grands, et grand pour des personnes de petite taille.
Sa pilosité faciale et ses cheveux poussent sereinement. La philosophie de Zir concernant ce détail est tout à fait simple : "Si je coupe mes cheveux et que ça ne me plaît pas, j'pourrais pas les faire repousser immédiatement; mais si je les laisse pousser, j'pourrais toujours les couper. Dans le doute, on laisse pousser."
Bien que négligé dans ses vêtements, Zir aime à s'identifier à ses idoles hippies, et porte parfois un t-shirt tie-dye ou un pantalon pattes d'éph. Dans le fond, il trouve que c'est un peu réducteur de s'identifier à une communauté à travers des codes vestimentaire, et qu'il est superficiel de s'habiller comme il le fait, juste pour se rapprocher de l'image du babacool... mais qu'importe, ces vêtements sont cool.
Petit détail intéressant, il ne quitte JAMAIS sa paire de lunettes de soleil rondes acheté à £1 lors d'un voyage scolaire en Angleterre. Peu de gens en dehors de sa famille ont vu ses yeux. Tout le monde s'accorde à dire que les lunettes en question sont tordues, mais Zir SAIT que c'est faux.
•Fan de:
Bono & The Secret Machine (coopération exceptionnelle dans le cadre du film "Across the Universe") ; Strawberry Alarm Clock ; Syd Barrett ; Sébastien GRAMOND ; The Plastic Cloud ; Leaf Hound ; Orange Alabaster Mushroom ; Lazy Smoke ; July ; Arthur Brown
Caractère (3 lignes minimums):
Zir Thu Vanhel est pacifiste. Il aime beaucoup les confrontations musicales mais jamais il ne frappera quiconque avec quoi que ce soit, encore moins un instru.
Il est très respectueux de tout ce qui peut produire un son et son admiration pour la musique est telle qu'il lui voue presque un culte. C'est une des trois valeur les plus importantes à ses yeux, les autres étant la poésie et l'expérimentation.
Tout les actes de Zir sont dictés de près où de loin par une de ces valeurs.
Ce jeune homme est très intelligent, et aurait pu embrasser une carrière très bien vue socialement, dans la santé ou les technologies, mais son caractère de procrastinateur et de fainéant accompli rendent impossible un tel avenir.
Dans la vie de tout les jours et pour chaque action qu'il a à entreprendre, Zir peut être extrèmement motivé et dynamique, ou totalement blasé et amorphe. Le changement entre ces deux extrêmes se fait de manière totalement imprévisible, ce qui le rend lunatique.
Zir est conscient d'être à la fois semblable et différent de tout le monde, et il l'accepte. Il ne cherche pas à se fondre dans la masse. En venant dans cette école Rock, il essayera de se trouver une place dans la communauté, tout en restant lui-même.
•Fan de:
Hugues le Bars ; Jacques Higelin ; HF Thiéfaine ; Naked City ; György Ligeti ; Phillip Glass ; Terry Riley...
Toute la musique, du Rock'n'Roll 50's au Rap 90's en passant par l'éléctro, le Jazz manouche, Fusion, le Métal, le classique, le contemporain, l'éléctro-acoustique expérimental, le progressif, l'alternatif, le punk, la musique traditionnelle asiatique, la musique traditionnelle occitane... avec une prédilection et une préférence marquée pour le Rock Psychédélique et autre blues-rock des années 60.
Histoire (3 lignes minimums):
Zir a des parents plutôt sympatiques, pas babacool mais assez influencés par les conséquences culturelles de mai 68 pour ne pas être des vieux cons.
Mis à part cette information, l'histoire de la vie de Zir est ennuyante à raconter, et ennuyeuse à écouter. C'est pourquoi je ne vous propose que quelques extraits, les instants les plus marquants :
Scène 1, Génèse :
Zir est bien. Il flotte littéralement dans le bonheur. Il n'a connu de plus sereins, de plus beaux instants de toute sa vie, et n'en connaîtra certainement pas. il se tourne lentement et écoute le son relaxant d'un battement régulier. Mais ces choses-là ne peuvent durer éternellement. Tout à coup, une contraction. Il se sens clostrophobe, avance instinctivement vers il ne sais où. Une sortie ? Deuxième contraction, il redouble d'efforts. Au bout d'un moment, une lumière violent atteint ses pauvres yeux, des mains sortent de toute part, l'attrapent, l'agrippent, le saisissent comme elles le peuvent , et le tire. Zir crie, se débat comme il peut. Pourquoi ? Est-il même en mesure de se demander pourquoi ? Il est dehors. Il viens de quitter le paradis et se retrouve en enfer, et le mot est faible. Cet événement extrêmement pénible et doulereux est si traumatisant qu'il doit à tout prix être effacé de sa mémoire. Zir n'en peut plus, il cri, il cri, et pleure comme un...
"C'est un garçons !" déclare Henri Buffet, médecin obstétricien de la clinique de Valles-sur-Marne, "il est magnifique."
Fin de la scène 1
Scène 2, Un grand Voyage :
La mère de Zir l'interpelle :
"Peter, j'ai jeté un œuil à ton carnet de notes, et j'ai une bonne nouvelle à t'annoncer"
A cette époque, la mère de Zir l'appelait Peter, comme la plupart de gens. C'est normal, c'était le nom choisit à la naissance par l'autorité parentale, le nom écrit sur son carnet de santé, sa carte d'identité, de bus, de cantine et de tout document officiel. Peter Demorteuille. Ce nom qui laisse sous-entendre une particule est hérité d'un ancêtre de la branche paternelle qui fut noble et fort riche, mais dont la richesse fut perdue au fil des générations. Mais tout cela n'importe peu. Zir descendit de sa chambre, ex-grenier aménagé pour être le repaire de l'ado de 14 ans
"Tes résultats sont excellents. En français, math, arts plastique, musique... et surtout en anglais !
Comme tu le sais, ton collège organise u voyage en Angleterre cette année. Avec des résultatspareils, je pense que tu mérite totalement d'y aller. Donc, si tu le souhaite..."
La mère n'eut pas besoin de finir sa phrase. Des tas de pensées se bousculaient dans la tête de Peter. *Ça va être génial ! Est-ce que je verrais Londre, Big Ben, le quartier Punk ? Vais-je aller à Liverpool, la patrie des Beatles ?*
A 14 ans, Zir n'avait que peu de culture rock. Il connaissais cependant les Beatles, ayant vu le film d'animation "Yellow Submarine" en boucle étant plus jeune.
Il frémissais déjà à l'idée de partir.
Fin de la scène 2
Scène 3, Deux livres pour un Album :
Zir s'approche du comptoir du magasin et, prenant soin de parler le plus intelligiblement possible, demande :
"How much for this album ?
-Deux livres"
Le vendeur, à moitié allongé dans le vide, en équilibre les fesses sur sa chaise et les pieds sur son bureau, en train de manger une pizza, venait de répondre avec un parfait accent français.
D'abord surpris et un peu honteux d'avoir confondu l'homme avec un britannique, Zir fut amusé par l'idée de demander deux livre pour un album. Puis son attention se focalisa sur une paire de lunettes rondes sur un présentoir. Il n'y en avait pas deux de la sorte, alors que toutes les autres étaient en doubles au moins, et possédaient de multiples copies en arrière-boutique.
"Et çaa aussi, c'est à vendre ?
-Bien sûr ! tout ce qui est sur présentoir ou en rayon est à la vente. La paire que tu demande est à une livre"
Zir paya et, tout fier de ses achats, alla retrouver Ben qui l'attendait dehors.
"Dépêche-toi, les autres sont partis depuis 10 minutes !! Pourquoi tu dois toujours traîner dans les shop où y a que toi qu'achète des trucs ? Qu'est-ce que t'as encore trouvé ? C'est quoi ces lunettes ?
Mais... elles sont tordues !"
Fin de la scène 3
Scène 4, l'écharpe :
Zir à maintenant 17 ans. Il est sorti de son lycée à 18H30. Il avait fini à 17H mais été resté plus longtemps pour passer du temps avec sa petite amie. Il courait pour ne pas rater son bus, qui le ramène tous les soirs dans son petit village paumé. Il avait autour de son cou l'écharpe de sa belle et tendre ; lui, avait donné la sienne en échange.
Il sentait le froid mordant d'un hiver peu clément sur son visage, mais cela lui plaisait. C'était... vivifiant ! Il ferma les yeux pour mieux profiter de l'instant.
D'un coup, il s'arrêta, stupéfait. Il avait dormi. En courant. Sans pour autant se détourner du chemin emprunté mille fois qui le menait au bus. S'était-il assoupi quelques secondes ? quelques minutes ? Ce qui était sûr, c'est qu'il n'avait plus d'écharpe autour du cou. Retournant sur ses pas, il trova un viel homme, assis sur un banc
"Hey ! C'est vous qui avez mon écharpe !
-Rien n'est moins sûr, cette écharpe est tombée de ton cou, mais était-ce la tienne ? De quel droit la possède-tu ? Ne serait-elle pas à tout le monde ?"
A y regarder de plus près, l'homme était un vagabond. Il portais de vieux habits chauds, mais troués, une barbe mal taillée et un point rouge sur le front, à la manière indienne. Il tendit l'écharpe et se la laissa prendre.
"Tu sais, il est probable que j'en ai plus besoin que toi. Elle pourra peut-être me permettre de passer une nuit moins inconfortable, moins froide.
Je te l'ai rendu car je ne veux pas te la voler, je veux que tu me la donnes
- [b]Je... Les mots "froide" et "besoin" raisonnèrent dans la tête de Peter. Il se demanda s'il agissait toujours en fonction de ses principes, s'il n'était pas un monstre de superficialité. Il repensa à la phrase de Karl Marx "Chacun selon ses besoins, chacun selon ses capacités". Il avait certainement moins besoin de l'écharpe que ce viel homme, et de toute façon il avait plus de capacité à résister au froid chez lui, dans sa maison.
Je ne peux pas, elle me viens de ma copine.
-Et elle t'a été offerte de bon cœur, par pure impulsion. Les gens agissent parfois par impulsions, au point d'oublier des codes sociaux de bases. Leur comportement parais étrange, déraisonné, fou. Mais il n'est rien de plus beau et pur qu'un acte dénué de toute contrainte sociale."
Le bougre était malin, il parvenait à convaincre Peter de lui céder son bien, avec sa propre culpabilité et ses principes. Les deux personnes ont discuté pendant un long moment, sur le comportement humain, la philosophie, la religion... l'homme se revendiquait boudhiste. Il était suisse et voyageait au gré des dons des passants. Il ne proposait ni musique, ni spectacle, comme les artistes de rue, mais discutait simplement avec ceux qui n'osaient pas l'envoyer chier. Peter lui donna son écharpe, et fut satisfait de son action. Plus tard, il le regrettera. Puis sera de nouveau satisfait.
Peter regarda sa montre lorsque la discussion s'était dirigée vers les problèmes politiques de la France, et s'apperçut qu'il devait se dépécher s'il ne voulait pas rater le dernier bus de la soirée. Avant de partir, il lança :
"Au fait, je ne me suis pas présenté. Je m'appelle Peter, Peter Demorteuille.
-Je suis Joko'i Gahara, mais ton nom ne veut pas dire grand chose, il ne reflète qu'une partie de toi, celle qui est intégrée dans la société, celle avec qui tu communique. Laisse-moi te montrer ton nom intérieur.
I posa trois doigt sur le front de Peter
Toi qui m'a donné ton écharpe, tu t'appelle Zir... Thu... Vanhel."
Dans le bus qui le ramenait chez lui, Peter pensait...
*Zir Thu Vanhel... quel nom stupide !*
Fin de la scène 4
Scène 5, Shool of Rock :
La personnalité de Zir s'est affirmée. Sa connaissance et ses goûts musicaux aussi. Il est plus sûr de lui, plus réaliste et modeste envers ses capacités. Il a abandonné l'idée de poursuivre des études supérieures et s'est inscrit dans une école qui offre un cursus peu habituel.
La musique étant devenue une seconde vie pour lui, et s'étant consacré à l'apprentissage et la maîtrise de plusieurs instruments et du chant, il est naturel qu'il se dirige vers cet établissement si étrange.
Il a choisit de se nommer Zir, pseudonyme qui reflète désormais sa personnalité artistique, et c'est "Zir Thu Vanhel" qu'il a inscrit sur le registre d'inscription de l'établissement. Ses lunettes sur le nez, il deviens en cet instant un Pupil Rock !
Fin de la scène 5, début de l'aventure...
Edit :
Il se peut que Zir possède quelques substances... spéciales et en consomme parfois. Si vous pouviez voir ses yeux vous les verriez rouges, mais eux vous verraient plus colorés, ou carrément flippant.